Accès aux soins

Documentation à portée nationale :

L’accès aux soins pour tous, des solutions existent !

L’assistant médical est aux côtés du praticien (médecin généraliste ou spécialiste), il peut aider à la consultation (prise des constantes, aide au déshabillage, mise à jour des dossiers), assurer le suivi du dossier des patients et la coordination du parcours de soin, prendre en charge la partie administrative du cabinet et l’accueil des patients.

Un médicobus est une solution mobile de santé qui sillonne les routes des territoires en manque de médecins « afin d’apporter une offre de soins de proximité ». À son bord, un professionnel médical et tout le matériel nécessaire pour réaliser les mêmes actes que dans un cabinet « classique ». 

Une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) est une équipe de professionnels de santé (professions médicales, auxiliaires médicaux, pharmaciens, biologistes) d’une même zone géographique exerçant en libéral, regroupée autour d’un projet de santé commun, avec pour objectif d’offrir à la population une prise en charge coordonnée.
Une MSP propose une offre de soins accessible à tous (créneaux de soins non programmés, horaires d’ouverture élargis, etc.) et des parcours de soins coordonnés (logiciel médical commun et partagé, réunions pluriprofessionnelles, protocoles de soins, partenariats avec les acteurs de santé du territoire, actions de prévention, etc).

En créant des réseaux de soignants, qui choisissent de prendre la responsabilité de la santé des habitants du territoire, les CPTS permettent une meilleure coordination des professionnels de santé, qu’ils travaillent en maison de santé pluriprofessionnelle, en centre de santé ou en exercice isolé. Elles participent concrètement à la structuration des parcours de santé et donc à une meilleure qualité des soins. Elles permettent ainsi de meilleures conditions d’exercice, véritable facteur d’attractivité pour les professionnels de santé.

L’exercice coordonné permet d’offrir un cadre attractif d’exercice pour les professionnels de santé, -notamment dans les territoires caractérisés par une -démographie médicale insuffisante, tout en favorisant une meilleure accessibilité aux soins pour les patients.

Le Service d’accès aux soins (SAS) est un élément clé du nouveau modèle de prise en charge des patients. Il permet de répondre à la demande de soins vitaux, urgents et non programmés de la population partout et à toute heure, grâce à une chaîne de soins lisible et coordonnée entre les acteurs de santé de l’hôpital et de la ville d’un même territoire.

Tout au long de l’année, il est important de ne pas surcharger les services d’urgences afin que ces services restent disponibles pour accueillir les cas les plus graves et d’orienter au mieux les personnes qui ont besoin de soins. Des structures de soins offrent une alternative pour des consultations non prévues en journée la semaine, le week-end ou en soirée. 

Grâce aux nouvelles technologies, la télésanté permet l’accès à distance d’un patient à un professionnel de santé ou à une équipe médicale. Elle représente une autre manière de soigner, sans pour autant déroger aux exigences de qualité et de sécurité des soins qui sont celles des professionnels de santé.

Au sein d’un même territoire, plusieurs dispositifs peuvent venir en appui des parcours de santé de la population sur des problématiques différentes, rendant leur intervention peu lisible. C’est le cas des réseaux de santé, des MAIA, des plateformes territoriales d’appui (PTA) et des coordinations territoriales d’appui (CTA).
C’est pourquoi ces dispositifs sont progressivement amenés à s’unifier en un dispositif unique, qui répond à tout professionnel quels que soient la pathologie ou l’âge de la personne qu’ils accompagnent : le dispositif d’appui à la coordination (DAC).

Le déploiement des stages ambulatoires est un véritable levier d’attractivité, notamment dans les territoires manquant de médecins, en ce sens qu’ils constituent une réelle opportunité pour les futurs professionnels de découvrir les spécificités de l’exercice ambulatoire, en leur donnant un plus large aperçu de la réalité de l’exercice et des collaborations professionnelles qui le caractérisent. Des efforts conséquents ont ainsi été mobilisés pour augmenter le nombre de maîtres de stages. L’instauration d’une quatrième année de formation en médecine générale représente une étape majeure : réalisée en priorité dans les territoires en tension, elle va permettre une bonne appropriation des conditions de travail, en particulier dans ces zones.